Hubertine Auclert (1848-1914) qui faillit devenir nonne gagna une plus grande place dans l’histoire, dans celle des femmes, dans l’histoire de leur émancipation et de leurs luttes. Elles sont dans cette fin de 19ème siècle peut-être au pire de leur histoire : exclues de la citoyenneté, privées de leurs droits civils, interdites de présence dans l’espace public, soumises à un moralisme étroit, et pour les plus vulnérables souvent exposées à la prostitution. Hubertine Auclert estimait que le combat passait par le droit de vote, et non par la conquête des droits civils et de l’égalité salariale. Ce livre présente une édition critique du journal (longtemps ignoré) de cette militante féministe.