- Auteur(s) : BOULGAKOV, Mikhaïl
- Editeurs : PAVILLONS POCHE
- Réf :
- Prix : 9,00 € (Hors Frais de Port)
Ce roman a été publié récemment dans une nouvelle traduction. Ce qu’en dit l’éditeur : « Moscou, années 1930, le stalinisme est tout puissant, l’austérité ronge la vie et les âmes, les artistes sont devenus serviles et l’athéisme est proclamé par l’Etat. C’est dans ce contexte que le diable décide d’apparaître et de semer la pagaille, bouleversant les notions de bien, de mal, de vrai, de faux, jusqu’à rendre fou ceux qu’il croise. »
Mikhaïl Afanassievitch Boulgakov est né, il y a cent trente ans, le 3 mai 1891 (15 mai, dans le calendrier grégorien), à Kiev. Il meurt à Moscou, le 10 mars 1940. Il fut d’abord médecin de profession. Il travaille durant la Première Guerre mondiale, la révolution russe et la guerre civile. Il abandonne le métier en 1920 et se consacre à la littérature.
Boulgakov entreprend la rédaction du Maître et Marguerite en 1928. Mais, en mars 1930, il brûle sa première version après avoir appris que la censure venait d’interdire la représentation de sa pièce La Cabale des dévots, qui, au travers des dernières heures de la vie de Molière, dénonce la tyrannie du pouvoir qui écrase l’artiste et son expression.
Sa nouvelle Cœur de chien, écrite pour le journal littéraire Nedra (Les Entrailles) en 1925, ainsi que son journal, intitulé « sous la botte » seront confisqués lors d’une perquisition au printemps 1926. Cœur de chien ne sera pas publié, car jugé « contre-révolutionnaire ». C’est à l’étranger que la nouvelle paraîtra, et, pour la première fois en URSS, dans le journal Znamia (Le Drapeau) en 1987.
Quant à son journal il lui fut restitué et Boulagkov le détruisit. En 1990, à l’ouverture des archives, on retrouva un exemplaire dactylographié par le KGB.
Ses Carnets ou Récits d’un jeune médecin, nourris de son expérience personnelle de 1916 à 1917, seront restés longtemps censurés, mais finalement publiés dans les années soixante.
En 1936, alors que la Grande Terreur stalinienne fait rage (voir encadré), il achève un second manuscrit du Maître et Marguerite. Une troisième version en 1937. Et, en 1940, aveugle et terriblement amaigri par une maladie incurable, Boulgakov achève, dans le plus grand secret, quatre semaines avant de mourir, son chef-d’œuvre qu’il sait impubliable. Il dicte ses dernières corrections à sa femme, Elena, qui cachera précieusement le manuscrit pendant plus de vingt ans.

