Un titre franglais pour cet ouvrage d’historiens américains du syndicalisme et de nombreux auteurs de France, du Mexique, etc. C’est avec les IWW américains ( Industrial Workers of the World), qui se pensaient naturellement internationalistes ( les prolétaires d’Europe avaient apporté avec leur misère, des traditions ouvrières ) que commence cette étude. « Faire du tort à un seul, c’est faire du tort à tous » est leur devise. Leur ambition est au même niveau que celle de l’Internationale : Que les ouvriers du monde entier fassent vivre l’internationalisme et l’esprit des Wobblies, et alors ils seront assez puissants pour défier le capitalisme mondial.