Dans un foyer d’accueil ( “asile de nuit” ) de Berlin, la nourriture avariée tue une centaine de miséreux. Rosa s’empare de ce scandale révoltant et comme toujours avec passion et courage entreprend comme journaliste de le faire connaître. Mais elle va plus loin : elle instruit le procès moral et matériel et par dessus tout politique non seulement des responsables de ce crime mais de la barbarie d’une société de profit dans laquelle précisément toute notion de morale est écrasée par les exigences du profit d’une classe sur la vie et l’exploitation d’une autre classe.
« Brusquement le spectre horrible de la misère arrache à notre société son masque de correction et révèle que cette pseudo-honorabilité n’est que le fard d’une putain. Brusquement sous les apparences frivoles et enivrantes de notre civilisation, on découvre l’abîme béant de la barbarie et de la bestialité. »